810 (27) - Toute petite, toute menue [Capo 2°] (Libertines) 12 nov. 2020

[C]Toute petite, tou[G7]te menue,
[G]j'ai toujours peur de la ca[C]sser.
Alors j‘hésite, plein [G7]d‘retenue,
[G]surtout quand j‘dois la cares[C]ser.

[F]Elle s'agite en[C]tre mes mains
[G7]qui trem[G]blent de la fraca[C]sser.
[F]Mais sous mes lèvres, ses [C]petits seins
[G]semblent me faire un pied-de-[E]nez.
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[C]Comme elle m‘invite, fausse [G7]ingénue,
[G]à investir ses va[C]llées
je m‘précipite, à [G7]pas ténus,
[G]au gazon d‘son jardin se[C]cret.

[F]Et là, miracle, elle [C]m‘engloutit,
[G7]je me sens [G]fondre dans son [C]antre.
[F]Je disparais, je [C]m‘évanouis,
[G]m‘enfouis et me perd dans son [E]ventre.
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[C]Elle me mène par le [G7]bout du nez,
[G]me plie à son moindre ca[C]price.

D‘aucuns me disent a[G7]pprivoisé,
[G]j‘suis surtout fou de ses dé[C]lices.

[F]Quand je la berce en[C]tre mes bras,
[G]poupée [G7]délicate et gra[C]cile,
[F]elle minaude d‘un [C]air narquois
[G]du tendre battement de ses [E]cils.
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[C]Campée provocante [G7]devant moi,
ses deux petits poings sur ses [C]hanches
elle me défie, me [G7]laisse pantois,
toujours partante pour la re[C]vanche.

[F]Quand son corps vibre [C]de plaisir,
[G]quand il [G7]se tend comme un [C]arc,
[F]son râle m'alarme et [C]ses soupirs
[G]s‘entendent jusqu‘au fond du [E]parc.
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[C]Toute petite, tou[G7]te menue,
[G]j'ai toujours peur de la ca[C]sser.
Toute esbaudie, sans [G7]retenue,
[G]c‘est fou c‘qu‘elle sait me faire cra[C]quer.
[G C]