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368 (13) - Si je vois une fée … (Glamour) 1er juin 2016

✍ & ♫ MoKo

poème écrit en 1967

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[C]Si je vois une [G]fée, un soir, dans mes [Am]rêves,
et qu’elle me [G]prie de formuler un [C]souhait,
je lui demande[G]rai d’être mon é[Am]lève
pour lui enseigner [G]l’art d'aimer à ja[C]mais.

Nous mangerons en[F]semble devant la chemi[C]née.
Quand nous serons re[G]pus, je lui dirai des [C]vers,
puis ensemble, tous [F]deux, nous irons nous cou[C]cher,
fuyant sous l’édre[G]don les rigueurs de l’hi[E]ver.

[Am]Mais jamais ma [E]nuit n’fut hantée de la [Am]sorte !
Ce n’y sont que des [E]chaînes [E7]d’horribles chi[Am]mères
[F]où des êtres hi[C]deux [G]s’avancent_en co[Am]hortes
[F]de crapauds ruisse[C]lants [G]dans des mains de sor[E]cières.

[C]Si je vois une [G]fée, un soir, dans mes [Am]rêves,
et qu’elle me [G]prie de formuler un [C]souhait,
je lui demande[G]rai de signer un-e [Am]trève
pour que de nou[G]veau les hommes soient [C]gais.

Nous boirons du bon [F]vin dans d’immenses tim[C]bales.
Nous foulerons la [G]terre et la ferons trem[C]bler
aux sons joyeux et [F]lourds de notre premier [C]bal,
célébrant l’abon[G]dance d’la moisson de l’é[E]té.

[Am]Mais pourquoi faut-il [E]donc que cette fée te re[Am]ssemble ?
Qu’elle ait tes yeux, ta [E]bouche, [E7]ton sein et ton sou[Am]rire ?
[F]Est-ce bien le ha[C]sard qui [G]fait que ma main [Am]tremble,
[F]ou suis-je encore, pour [C]toi, [G]tout empreint de dé[E]sir ?

[C]Ah ! Si j’vois une [G]fée, un soir, dans mes [Am]rêves,
et qu’elle me [G]prie de formuler un [C]souhait,
je lui demande[G]rai simplement d’être [Am]brève
pour que revienne [G]vite le joli mois de [C]mai.

Dans les prairies_en [F]fleurs nous nous tiendrons la [C]main.
Du haut de la co[G]lline, nous laisserons rou[C]ler,
dans les senteurs [F]chaudes, violette et roma[C]rin,
nous fêterons l’a[G]mour dans l’herbe et la ro[E]sée.

[Am]Mais pourquoi est-ce ta [E]peau qui sous ma main se [Am]glisse ?
Pourquoi, sous ma ca[E]resse, [E7]est-ce ton corps qui se [Am]pâme ?
[F]Quelle est cette ma[C]gie ? D’où vient cette ma[Am]lice ?
[F]Pourquoi étreins-je [C]celle [G]qui va me briser [E]l’âme ?

[C]Non ! Si j’vois une [G]fée, ce soir, dans mes [Am]rêves,
je m’en vais lui faire [G]voir de quel bois je me [C]chauffe !,
Lui dirai : « Qui es-[G]tu, créature sans [C]sève ?
Toi qui glacerais d’ef[G]froi le plus désabu[C]sé. »

Et quand elle répon[F]dra : « Je suis celle que tu [C]aimes.»
je saurai bien, a[G]lors, que malgré ma rai[C]son,
c’est toi, mon tendre a[F]mour, oui toi, ma dou-ce [C]haine
qui, déçue par un_[G]autre, quémandera mon fri[E]sson.

[Am]Ô comme on va s’ai[E]mer ! Ô comme on va se [Am]plaire !
Si tu reviens, de[E]main, [E7]ouvrir ma pri[Am]son.
[F]Oui comme on va s’ai[C]mer ! Oui comme on va se [Am]plaire !
[F]Si tu reviens, de[C]main, [G]m'instiller ton poi[E]son.