[C]Si je vois une [G]fée, un soir, dans mes [Am]rêves,
et qu’elle me [G]prie de formuler un [C]souhait,
je lui demande[G]rai d’être mon é[Am]lève
pour lui enseigner [G]l’art d'aimer à ja[C]mais.
Nous mangerons en[F]semble devant la chemi[C]née.
Quand nous serons re[G]pus, je lui dirai des [C]vers,
puis ensemble, tous [F]deux, nous irons nous cou[C]cher,
fuyant sous l’édre[G]don les rigueurs de l’hi[E]ver.
[Am]Mais jamais ma [E]nuit n’fut hantée de la [Am]sorte !
Ce n’y sont que des [E]chaînes [E7]d’horribles chi[Am]mères
[F]où des êtres hi[C]deux [G]s’avancent_en co[Am]hortes
[F]de crapauds ruisse[C]lants [G]dans des mains de sor[E]cières.
[C]Si je vois une [G]fée, un soir, dans mes [Am]rêves,
et qu’elle me [G]prie de formuler un [C]souhait,
je lui demande[G]rai de signer un-e [Am]trève
pour que de nou[G]veau les hommes soient [C]gais.
Nous boirons du bon [F]vin dans d’immenses tim[C]bales.
Nous foulerons la [G]terre et la ferons trem[C]bler
aux sons joyeux et [F]lourds de notre premier [C]bal,
célébrant l’abon[G]dance d’la moisson de l’é[E]té.
[Am]Mais pourquoi faut-il [E]donc que cette fée te re[Am]ssemble ?
Qu’elle ait tes yeux, ta [E]bouche, [E7]ton sein et ton sou[Am]rire ?
[F]Est-ce bien le ha[C]sard qui [G]fait que ma main [Am]tremble,
[F]ou suis-je encore, pour [C]toi, [G]tout empreint de dé[E]sir ?





