[D]Mes pas m’ont conduit ce ma[A]tin [A7]rue des Sor[D]biers
devant la mai[A]son [A7]dont les volets restent [D]clos.
Je viens ici de[A]puis [A7]que Manon m’a qui[D]tté
[A]noyer ma peine dans les san[D]glots.
[G]Pourtant son souvenir
[D]me remplit de joie
[A]inonde mon cœur de bon[D]heur.
[G]Je vois ses yeux, son sou[D]rire,
j’entends sa voix
[A]qui sait me faire fondre le [F#]cœur.
Refrain
[G]Ô mon bel [D]ange,
[A]douce li[D]queur,
[G]curieux mé[D]lange,
[A]rires et [F#]pleurs.
[D]Combien de ces rendez-vous clandes[A]tins, [A7]rue des Sor[D]biers,
ont connu nos a[A]veux se[A7]crets, nos doux pro[D]pos ?
Quand Manon me con[A]fiait [A7]qu’elle m’ai[D]mait
[A]juste d’un regard sans un [D]mot.
[G]Nous croyions en l’avenir,
[D]j’étais son roi.
[A]La vie rayonnait de cou[D]leurs.
[G]Et ses yeux tendres, ses sou[D]rires,
ses mots, sa joie,
[A]traçaient le chemin du bon[F#]heur.
Au refrain
[D]Cachés dans l’ombre du [A]square, [A7]rue des Sor[D]biers,
nous échangi-ons nos es[A]poirs [A7]sous le ha[D]lo
de la lune, témoin dis[A]cret, [A7]de nos bai[D]sers
[A]consumant nos jeunes âmes, ardents brû[D]lots.