[Em]On se veut libre, indépen[D]dant,
d’esprit ouvert aux change[Em]ments.
[Em6]Mais nos souvenirs, nos vieux ser[D]ments,
nous enchaînent à notre vie d’a[Em]vant.
[C]Par atavisme, par héri[G]tage,
[A]formatés dès le plus jeu[D]n'_âge,
[C]on s’fourvoit dans les mêmes or[G]nières
[A]qu’celles où l’on pataugeai[D]t_hier.
Refrain
[Em]Pas si facile d’évolu-[D]er,
de tourner l’dos à son pa[Em]ssé.
[Em6]L’av’nir apparaît si pré[D]caire
qu’on préfère r’garder en ar[Em]rière.
[C]J’voudrais tellement pouvoir choi[G]sir,
[A]savoir ce que j’vais deve[D]nir,
[C]n’pas m’en remettre
à quelque [D7]maître.
[Em]Toi mon amour, toi ma moi[D]tié,
toi par qui ma vie est ré[Em]glée,
[Em6]dis-moi si je dois m’inquié[D]ter,
si demain tu vas me qui[Em]tter.
[C]Et mon travail, mon gagne [G]pain,
[A]n’va-t-on pas me l’enl’ver de[D]main ?
[C]Si je me retrouve au chô[G]mage
[A]que vais-je devenir, à mo[D]n_âge ?