532 (18) - MONARC inique (ou monarque cynique ?) (Enfantines) 21 janv. 2018

[D]Sous un grand chêne frontis[A]pice
[A7]un MONARC rendait ses sen[D]tences
prenant bien garde que sa jus[A]tice
[A7]fasse toujours pencher la ba[D]lance

[G]du côté d’ceux de ses a[D]mis
[A]qui, à con[A7]sidérer leurs [D]torts,
[G]eussent dû se retrouver pu[D]nis
[A]et donc [A7]condamnés dès [D]lors.

Ainsi se plaignait un trou[A]peau
[A7]de moutons aux dos ara[D]sés
qu’on leur prit la laine sur le [A]dos,
[A7]l’affaire fut très vite cla[D]ssée.

[G]L’accusé, un porc é[D]pique,
[A]pick-pocket [A7]à ses meilleures [D]heures,
[G]pour sa défense fit la ré[D]plique
[A]qu’il les sou[A7]lageait d’la cha[D]leur.

Refrain
[G]« Accusé,
vous ête[D]s_acquitté.
[A]Pour vous le[A7]s_ingrats mou[D]tons
[A]ce sera trente coup de bâ[D]ton. »
[G D A A7 A D]

[D]Aussi se plaignait une ju[A]ment
[A7]dont les côtes saillaient sur ses [D]flancs
qu’on n’la laissât point s’repo[A]ser
[A7]et son jeune poulain allai[D]ter.

[G]Son tortionnaire, maqui[D]gnon,
[A]roué chacal [A7]sans ver[D]gogne,
[G]fit valoir tout le po[D]gnon
[A]qu’lui avait [A7]coûté la cha[D]rogne.

« Son poulain peut très bien té[A]ter
[A7]pendant que sa mère est au la[D]beur
si je la laisse repo[A]ser
[A7]mes créanciers n’f’ront pas leur [D]beurre.

[G]Sire, si personne n’veut travai[D]ller,
[A]à quoi nous [A7]sert une for[D]tune ?
[G]Si l’on n’peut la faire fructi[D]fier
[A]on ne nous [A7]prête pas pour des [D]prunes.»

Refrain
[G]« Accusé,
vous ête[D]s_acquitté.
[A]Et vous, ju[A7]ment, allez, vo[D]yons,
[A]va falloir aller au char[D]bon. »
[G D A A7 A D]

[D]Vient alors ester sous le [A]chêne
[A7]un kangourou tout déchar[D]né.
L’MONARC lui dit : «quelle est ta [A]gêne,
[A7]dépêchons, je suis fati[D]gué.»

[G]Sire je viens demander rai[D]son,
[A]ma vie est vraiment bien trop [D]moche,
[G]de quoi que je fasse cueillai[D]son
[A]c’larron la nuit me fait la [D]poche.

Le python rampant vers le [A]roi
[A7]argua que tout était men[D]songe.
«L’marsupial est de mauvaise [A]foi ;
[A7]c’qu’il fait la nuit ce sont des [D]songes.

[G]Sire ne perdez pas votre [D]temps,
[A]il faut vous aller repo[D]ser,
[G]c’rouquin n’est rien qu’un malfai[D]sant
[A]qui n’manque jamais d’vous criti[D]quer.»

Refrain
[G]« Accusé,
vous ête[D]s_acquitté.
[A]Et vous, vous [A7]me rendrez rai[D]son,
[A]de critiquer mes déci[D]sions. »
[G D A A7 A D]

[D]S’présente alors à l’assem[A]blée
[A7]une vieille hyène repou[D]ssante
qui s’plaint au roi d’être malme[A]née
[A7]par l’entreprise envahi[D]ssante

[G]d’un lion rebelle et rotu[D]rier
[A]qui dévas[A7]te toutes les [D]proies,
[G]de la chèvre au san[D]glier,
[A]sans qu’à elle [A7]jamais rien n’é[D]choit.

Le MONARC le lion fait man[A]der,
[A7]le réprimande, l’apo[D]strophe,
le menace de le châ[A]tier,
[A7]de lui faire voir de quelle é[D]toffe

[G]est faite son autori[D]té.
[A]Le lion, su[A7]perbe, riant sous [D]cape,
[G]dit qu’il n’a d’puis longtemps man[D]gé
[A]et ferait [A7]bien quelques a[D]gapes.

Refrain & coda
[G]« Croquant MONARC
j’vais [D]te croquer,
[A]pour pu[A7]nir ton arro[D]gance
[A]et t’am’ner à résipis[D]cence.
[G]Désormais je ren[D]drai justice
[A]sous ce grand [A7]chêne fronti[D]spice.
[G]Mais sachez que je [D]m’emploierai
[A]à savourer [A7]ceux qu’j’condamne[D]rai.»
[G D A A7 A D]