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[E]Quel[Am]ques temps a[G7]vant ma nai[Am]ssance,
mon [G7]père connut_une étran[E]gère,
[E]ré[Am]cemment_a[G7]rrivée d’appa[Am]rence
ell’ a[G7]vait subjugué mon [Am]père.
Si [F]bien que nous_en_arri[C]vâmes
à l’invi[G]ter à demeurer chez [E]nous.
D’l’é[F]trangère nous tombions sous le [C]charme,
elle [G]prit sa place parmi [E]nous.
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[E]Moi [Am]je gran[G7]dissais, et ja[Am]mais
j’n’ai [G7]su d’où elle était ve[E]nue.
[E]Mes [Am]parents [G7]tous deux ensei[Am]gnaient,
elle [G7]nous était tombée des [Am]nues.
Ma[F]man m’apprit le bien, le [C]mal,
mon [G]père m’apprit l’obéi[E]ssance.
L’é[F]trangère, ça nous semblait nor[C]mal,
enjô[G]leuse, taraudait nos cons[E]ciences.
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[E]Ell’ [Am]nous te[G7]nait, pendant de[Am]s_heures,
par [G7]ses mystères, ses facé[E]ties.
En [E]tout [Am]ell’s’mon[G7]trait la mei[Am]lleure :
his[G7]toire, sciences ou géogra[Am]phie.
Sa[F]vait tout du présent, du pa[C]ssé,
l’au[G]rait presqu’pu parler du fu[E]tur !
Au [F]football elle nous fit_assis[C]ter
pour [G]élargir notre cul[E]ture.
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[E]Ell’ [Am]me fai[G7]sait pleurer et [Am]rire,
ell’ [G7]n’arrêtait jamais de par[E]ler;
[E]Ell’a[Am]vait tou[G7]jours quelqu’ chose à [Am]dire,
Ma[G7]man commençait à s’aga[Am]cer.
Ma[F]man se levait sans rai[C]son,
tandis [G]qu’on continait d’l’écou[E]ter,
mais [F]j’pense qu’ailleurs dans la mai[C]son,
ell'[G] trouvait un peu d’tranquilli[E]té.
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([E]Et [Am]aujour[G7]d’hui je me de[Am]mande
au [G7]fond, si c’qu’espérait Ma[E]man,
[E]sans [Am]en for[G7]muler la deman[E]de,
n’é[G7]tait pas just’ qu’ell’ fout’ le [Am]camp).
Pèr’ [F]avait des convictions mo[C]rales,
l’étran[G]gère n’semblait pas concer[E]née.
Les [F]blasphèmes, les phrases amo[C]rales,
per[G]sonne chez nous n’s’les permet[E]tait.