[C]A quoi penses-tu, Jo, mon a[E]mi,
sur ta bouée et sous la [F]pluie
scrutant l'cou[G7]rant ?[G G7 C]
A qui rêves-tu, recroquevi[E]llé
sous ton plumage détrem[F]pé,
toi, l'cormo[G7]ran ?[G G7]
Refrain
[C]Chaque matin tu me sa[G]lues,
sur l'autre rive du Port [Am]Rhu,
où je passe, promenant ma [E]chienne,
[E7]sous ton regard doux et [Am]amène.
[G7 G G7 C]
Faut qu'le vent porte sur te[G]s_ailes
que tu déploies avec [Am]zèle
pour en sécher la moindre [E]plume,
[E7]le cœur lourd comme une en[Am]clume.
[G7 G G7 C]
[C]C'est à peine si l'on voit ta [E]huppe
dans ce vent froid qui te cha[F]hute
frigori[G7]fié.[G G7 C]
T'es d'ailleurs p'têt' une Jo[E]sette,
une cormorane tout' seu[F]lette,
qu'est-ce que j'en [G7]sais ?[G G7 C]
Au refrain
[C]Mais quand le temps, comme aujour[E]d'hui,
te fais fermer ton para[F]pluie,
tu te mor[G7]fonds.[G G7 C]
Tu grelottes, tout détrem[E]pé,
n'sachant à quel saint te [F]vouer,
secoué d'fri[G7]ssons.[G G7 C]