[A]Thoinon la belle jardi[E]nière
n’arrose jamais son jar[A]din
de cette belle eau coustu[E]mière,
dont on se sert pour le jas[A]min,
ni [D]même de celle de [A]rose
mais [E]de quelque autre [A]chose.
De quoi j’vous ai point dit,
mais [E]vous m’avez com[A]pris.
[A]Elle auroit appris de sa [E]mère
qui ne jardinoit que de [A]nuit
de n’arroser jamais d’eau [E]claire
comme celle qui vient du [A]puits.
Ja[D]mais elle ne se re[A]pose
et [E]j’en connais la [A]cause.
De quoi j’vous ai point dit,
mais [E]vous m'avez com[A]pris.
[A]Elle aimoit fort l’agricul[E]ture,
et s’y adonnoit jour et [A]nuit,
prenant plaisir que la na[E]ture
luy donast des fleurs et du [A]fruit.