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691 (24) - En culottes courtes [Capo 2°] (Enfantines) 2 avr. 2019

✍ & ♫ MoKo

Souvenir des années 60 à Vitry-sur-Seine, rue Louise-Aglaë Cretté

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[Em]Des culottes [C#dim]courtes, un “Marcel” en co[F#]ton,
en poche un bout d’fi[B7]celle et puis quelques bon[Em]bons,
souvent la morve au [C#dim]nez, le nez dans les nu[F#]ages,
on avait toute la [B7]vie pour apprendre à être s[Em]ages.

On suçait ces p’tites [D]boîtes en métal tout [Em]lisse
qui contenaient, en subs[B7]tance, d’la poudre de ré[Em]glisse,
et ces coquillages [D]creux, nappés de sucre si [Em]doux,
bon sang, c’qu’on raffo[B7]lait d’ces sal’tés “d’Roudou[Em]dous” !

Refrain
[G]Gamins, Gav[D]roches,
[A]deux sous en [D]poche,
[G]et d’la gaie[D]
[A]plein les quin[F#]quets.
[G]Coco bo[D]er
[A]par boîtes en[D]tières,
[G]des “Carem[D]bars”,
[A]des “Mala[F#]bars”.
[G]Ah ! Quand j’y [D]pense,
[A]à mon en[D]fance,
[G]que de sou[D]v’nirs

[Em]On jouait dans les ébou[C#dim]lis du chantier d’la salle de [F#]sports,
on s’y plantait des [B7]clous dans les pieds à qui tiendrait l’re[Em]cord.
Parfois on tirait à vé[C#dim]los, jusqu’à Choisy-le-[F#]Roy,
à la décharge de [B7]verre, même qu’on n’avait pas [Em]l’droit.

Et là c’était notre “Toison [D]d’or”, notr’ “El Dora[Em]do”,
l’sol y était jonché [B7]d’billes agates et de ca[Em]lots.
On s’en fourrait plein les [D]poches, jusqu'à les faire cra[Em]quer,
et en pédalant, au re[B7]tour, on en perdait, per[Em]dait.

Au refrain

[Em]J'avais pour amou[C#dim]reuse, une fille nommée Ma[F#]d’leine.
l’avait la peau ma[B7]rron, sans doute une afri[Em]caine.
Mais on était trop mi[C#dim]nots pour se frico[F#]ter,
et elle me faisait rou[B7]gir quand elle me regar[Em]dait.

Mais si un gars d’une autr’ [D]bande s’en appro[Em]chait,
alors on entrait en [B7]guerre, on s’chico[Em]rait.
J'avais appris de mon [D]oncle une prise d’étrangle[Em]ment
qui m'évitait bien des [B7]coups, appliquée à bon es[Em]cient.

Refrain
[G]Gamins, Gav[D]roches,
[A]deux sous en [D]poche,
[G]et d’la gaie[D]
[A]plein les quin[F#]quets.
[G]Coco bo[D]er
[A]par boîtes en[D]tières,
[G]des “Carem[D]bars”,
[A]des “Mala[F#]bars”.
[G]Ah ! Quand j’y [D]pense,
[A]à mon en[D]fance,
[G]que de sou[D]v’nirs

[Em]Moi j’faisais des aller[C#dim]gies au œufs d’o[F#]xyures
au point qu’on n’me voyait [B7]plus les yeux sur la fi[Em]gure.
Du coup je n’allais [C#dim]pas à l’école pour quelques [F#]jours,
et bien sûr rattrapais ja[B7]mais ces heures de [Em]cours.

J’me faisais un circuit dans ma [D]chambre avec des [Em]livres.
Les coureurs c’étaient des bou[B7]tons, des pièces en [Em]cuivre.
C’que j’ai pu m'amu[D]ser pendant des [Em]heures,
le Tour de France, à cô[B7]té, c’n’était qu’un [Em]leurre.

Au refrain

[Em]Et puis j'ai eu quator[C#dim]z’ ans et mon copain Da[F#]niel
avec lui c’fut une autre [B7]paire de mani[Em]velles.
On séchait l’col[C#dim]lège pour aller au ciné[F#]ma
et lui, avec les [B7]filles, il ne rigolait [Em]pas.

Ma mère venait d’m’ache[D]ter mon premier panta[Em]lon
et à propos d’une [B7]fille on s’est battu pour de [Em]bon.
Mon beau pantalon déchi[D]ré et convoqués chez le cen[Em]seur,
c'est mon enfance qui s'est écrou[B7]lée en un quart [Em]d'heure.

Au refrain