[Em]Des culottes [C#dim]courtes, un “Marcel” en co[F#]ton,
en poche un bout d’fi[B7]celle et puis quelques bon[Em]bons,
souvent la morve au [C#dim]nez, le nez dans les nu[F#]ages,
on avait toute la [B7]vie pour apprendre à être s[Em]ages.
On suçait ces p’tites [D]boîtes en métal tout [Em]lisse
qui contenaient, en subs[B7]tance, d’la poudre de ré[Em]glisse,
et ces coquillages [D]creux, nappés de sucre si [Em]doux,
bon sang, c’qu’on raffo[B7]lait d’ces sal’tés “d’Roudou[Em]dous” !
Refrain
[G]Gamins, Gav[D]roches,
[A]deux sous en [D]poche,
[G]et d’la gaie[D]té
[A]plein les quin[F#]quets.
[G]Coco bo[D]er
[A]par boîtes en[D]tières,
[G]des “Carem[D]bars”,
[A]des “Mala[F#]bars”.
[G]Ah ! Quand j’y [D]pense,
[A]à mon en[D]fance,
[G]que de sou[D]v’nirs
[Em]On jouait dans les ébou[C#dim]lis du chantier d’la salle de [F#]sports,
on s’y plantait des [B7]clous dans les pieds à qui tiendrait l’re[Em]cord.
Parfois on tirait à vé[C#dim]los, jusqu’à Choisy-le-[F#]Roy,
à la décharge de [B7]verre, même qu’on n’avait pas [Em]l’droit.
Et là c’était notre “Toison [D]d’or”, notr’ “El Dora[Em]do”,
l’sol y était jonché [B7]d’billes agates et de ca[Em]lots.
On s’en fourrait plein les [D]poches, jusqu'à les faire cra[Em]quer,
et en pédalant, au re[B7]tour, on en perdait, per[Em]dait.
Au refrain
[Em]J'avais pour amou[C#dim]reuse, une fille nommée Ma[F#]d’leine.
l’avait la peau ma[B7]rron, sans doute une afri[Em]caine.
Mais on était trop mi[C#dim]nots pour se frico[F#]ter,
et elle me faisait rou[B7]gir quand elle me regar[Em]dait.