[D]Depuis le temps que j‘cours les [A]ch‘mins
pour faire mes p‘tites a[D]ffaires
j‘en ai croisé des p‘tits ma[A]lins
et des traîne-mi[D]sère.
[G]Quand je pause le soir [D]à l‘auberge
le [A]ventre criant fa[D]mine,
[G]la langue râpeuse, [D]je gamberge
à [A]cette vie de ve[D]rmine.
Refrain 1/6
[G]J‘n‘ai jamais po[D]sé mon cul
sur [A]des draps de sa[D]tin.
[G]Au mieux, moi, je [D]n‘ai connu
qu‘la [A]couche des ca[D]tins[D A D].
[D]Mes galoches sont bien [A]lourdes
mes culottes tout‘ râ[D]pées,
alors, souvent, j‘fais l‘oreille [A]sourde
pour ne pas me fâ[D]cher.
[G]Car quand j‘en entends qui [D]me reproche
d‘a[A]voir-e la vie [D]belle
[G]alors qu‘j‘n‘ai pas un [D]sou en poche,
moi [A]j‘paie pas la ga[D]belle.
Au refrain 2/6
[D]C‘est vrai que j‘suis un peu mar[A]lou
même ‘cor‘assez fi[D]celle,
mais faut bien joindre les deux [A]bouts,
faire marcher sa cer[D]velle.
[G]Alors j‘ai quelques [D]p‘tites combines,
des [A]arrangements d‘a[D]ffaire,
[G]qui font qu‘parfois [D]faut qu‘j‘me débine
pour [A]assurer mes a[D]rrières.
Au refrain 3/6