367 (13) - À l’ombre du mari (d’ma mère) (Autres) 30 mai 2016

[C]C’est assez récu[F]rrent,
[G7]c’en devient même gê[C]nant,
[F]tous ces gens qui m’ré[C]pètent
[G]en enfrimant ma [E]tête :

[F]“Tiens, on dirait Bra[C]ssens”,
[G]en me serrant la [Am]pince,
[F]aussi ai-je réso[C]lu
[G]d’vous en dire un peu [C]plus.
[C F C G7 C]

[C]Si vous connaissez [F]l’œuvre,
[G7]aux tentacules de [C]pieuvre,
[F]de l’illustr’ maître [C]Georges
[G]d’indices elle re[E]gorge.

[F]Il m’apparaît pro[C]bable
[G]qu’par une liaison cou[Am]pable
[F]il ait choisi ma [C]mère,
[G]pour commettre l’adul[C]tère.
[C F C G7 C]

[C]Je crois l’aperce[F]voir,
[G7]du tréfonds de ma mé[C]moire,
[F]dans l’ombre du ma[C]ri
[G]d’celle qui m’donna la [E]vie.

[F]Je crois bien que mon [C]père
[G]l’laissait boire dans son [Am]verre,
[F]qu’ils étaient bons a[C]mis,
[G]soit dit sans forfan[C]t’rie.
[C F C G7 C]

[C]Ne me souvient-il [F]pas,
[G7]de l’odeur du ta[C]bac
[F]qui hantait la mai[C]son
[G]et d’l’éclat d’ses chan[E]sons

[F]qui sonnaient le jeu[C]di,
[G]surtout l’après-mi[Am]di,
[F]quand Georges f’sait la nou[C]nou
[G]et m’prenait sur ces [C]g'noux.
[C F C G7 C]

[C]Si vous m’dîtes : «fou[F]taises»
[G7]moi, ne vous en dé[C]plaise,
[F]je vous mets au dé[C]fi
[G]d’supporter toute votr’ [E]vie

[F]qu’l’on n’vous trouve remar[C]quable
[G]qu’parc’que vous êtes sem[Am]blable
[F]par un hasard for[C]tuit
[G]fût-ce à un grand gé[C]nie.
[C F C G7 C]