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738 (25) - À Clisson [Capo 2°] (Autres) 20 oct. 2019

✍ & ♫ MoKo

Un songe né de notre passage à Clisson le 18/10/2019

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Intro
[C7 F G7 C
C7 F G E]


[C]C’est, je crois, au ma[G]tin d’une froide nuit de no[Am]vembre
[F]qu’on l’a trouvée flo[C]ttant [G]contre une pile du [E]pont
[C]la face vers le [G]ciel, le visage si [Am]tendre,
[F]semblant pourtant sou[C]rire [G]aux murailles de Cli[C]sson.

[C7]Ses doigts serraient_en[F]core les tiges d’un bou[C]quet
de lys, de margue[G]rites et d’arums aussi [C]blancs
[C7]que la robe sur [F]l’onde autour d’elle éta[C]lée,
se berçant du re[G]mous du si joyeux cou[E]rant.[E7]

[C]On célébrait la [G]veille, je crois, le mar[Am]riage
[F]du fils du meu[C]nier [G]et d’une fille de [E]Nantes.
[C]Personne n’a remar[G]qué parmi leur entou[Am]rage
[F]que cette amie de [C]Georges [G]aux noces était ab[C]sente.

[C7]Le marié semblait [F]triste, perdu dans des pen[C]sées,
le cœur lourd de re[G]grets d’avoir(e) dû cé[C]der
[C7]au choix d’une fa[F]mille, aux pressions insis[C]tantes,
d’avoir délaissé [G]celle qui fut son a[E]mante.[E7]

[C]On raconte, de[G]puis, bien des calembre[Am]daines,
[F]nul-(e) n’empêche[C]ra [G]les langues de par[E]ler.
[C]C’que l’un tient d’un voi[G]sin, l’autre le tire de sa [Am]haine,
[F]mais aucun ne sait [C]dire [G]le nom d’l’infortu[C]née.

[C7]Lui, le sombre ma[F]rié, longtemps traîna sa [C]peine,
de remords ron[G]gé, on le vit s’étio[C]ler.
[C7]Il ne put jamais [F]plus, dans l’eau d’une fon[C]taine
son regard plon[G]ger sans y voir son ai[E]mée.[E7]

[C]Quand mes pas me ra[G]mènent aux rives de la [Am]Sèvre,
[F]sur les pavés dis[C]joints [G]du vieux pont Saint-An[E]toine
[C]on peut m’y voir jo[G]yeux, un sourire sur les [Am]lèvres
[F]tandis que mon re[C]gard [G]se plonge dans la [C]Moine.

[C7]Car j’espère tou[F]jours, parmi quelques re[C]flets,
entrevoir les con[G]tours de la belle si[C]rène.
[C7]N’a-t-elle pas dû, de[F]puis, nourrir quelque re[C]gret,
d’avoir, noyant la [G]sienne, engendrer tant de [E]peine ?[E7]

Coda
[C7 F G7 C
C7 F G C]