Intro
[C7 F G7 C
C7 F G E]
[C]C’est, je crois, au ma[G]tin d’une froide nuit de no[Am]vembre
[F]qu’on l’a trouvée flo[C]ttant [G]contre une pile du [E]pont
[C]la face vers le [G]ciel, le visage si [Am]tendre,
[F]semblant pourtant sou[C]rire [G]aux murailles de Cli[C]sson.
[C7]Ses doigts serraient_en[F]core les tiges d’un bou[C]quet
de lys, de margue[G]rites et d’arums aussi [C]blancs
[C7]que la robe sur [F]l’onde autour d’elle éta[C]lée,
se berçant du re[G]mous du si joyeux cou[E]rant.[E7]
[C]On célébrait la [G]veille, je crois, le mar[Am]riage
[F]du fils du meu[C]nier [G]et d’une fille de [E]Nantes.
[C]Personne n’a remar[G]qué parmi leur entou[Am]rage
[F]que cette amie de [C]Georges [G]aux noces était ab[C]sente.
[C7]Le marié semblait [F]triste, perdu dans des pen[C]sées,
le cœur lourd de re[G]grets d’avoir(e) dû cé[C]der
[C7]au choix d’une fa[F]mille, aux pressions insis[C]tantes,
d’avoir délaissé [G]celle qui fut son a[E]mante.[E7]