[Am]Caravane aux voix enflam[F]mées,
légers navigateurs du [E]vent,
[Am]petites âmes emplu[F]mées,
qu‘une fleur héberge sou[E]vent ;
Refrain
[Am]peuple d‘en haut, joyeux mys[Dm]tère,
[F]donnez votre exemple à la [E]terre,
[Am]vous qui suivez la même [Dm]loi,
[F]vous qui chantez le même [E]roi !
[Am]Sous l‘arceau de la vieille é[F]glise
ou dans l‘arbre en fleur du che[E]min,
[Am]le cœur au nid, l‘aile à la [F]brise,
harmonistes du genre hu[E]main ;
Au refrain
[Am]Quand vos délirantes rou[F]lades
font sourire un morne empe[E]reur,
[Am]vous versez les mêmes au[F]bades
dans l’oreille du labou[E]reur.
Au refrain
[Am]Exempts de nos durs ana[F]thèmes,
vous vous épousez dans les_[E]airs,
[Am]et multipliant vos bap[F]têmes
vous peuplez gaiement l‘uni[E]vers.
Au refrain
[Am]Sans clefs, sans portes, sans fer[F]railles,
sans rideaux pour y voir plus [E]clair,
[Am]vos loyers pendent aux mu[F]railles
que l‘homme fait payer si [E]cher.
Au refrain
[Am]Jamais un triste plan de [F]guerre
n‘a rassemblé votre con[E]seil,
[Am]et vous ne vous attroupez [F]guère
que pour salu-er le so[E]leil.
Au refrain