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731 (25) - Les oiseaux [Capo 3°] (Adaptations) 1er sept. 2019

✍ Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) ♫ MoKo

Poésies posthumes
Illustr. : Constant Joseph Desbordes, Portrait de Marcelline Desbordes-Valmore
Douai, musée de la Chartreuse.

[Am]Caravane aux voix enflam[F]mées,
légers navigateurs du [E]vent,
[Am]petites âmes emplu[F]mées,
qu‘une fleur héberge sou[E]vent ;

Refrain
[Am]peuple d‘en haut, joyeux mys[Dm]tère,
[F]donnez votre exemple à la [E]terre,
[Am]vous qui suivez la même [Dm]loi,
[F]vous qui chantez le même [E]roi !

[Am]Sous l‘arceau de la vieille é[F]glise
ou dans l‘arbre en fleur du che[E]min,
[Am]le cœur au nid, l‘aile à la [F]brise,
harmonistes du genre hu[E]main ;

Au refrain

[Am]Quand vos délirantes rou[F]lades
font sourire un morne empe[E]reur,
[Am]vous versez les mêmes au[F]bades
dans l’oreille du labou[E]reur.

Au refrain

[Am]Exempts de nos durs ana[F]thèmes,
vous vous épousez dans les_[E]airs,
[Am]et multipliant vos bap[F]têmes
vous peuplez gaiement l‘uni[E]vers.

Au refrain

[Am]Sans clefs, sans portes, sans fer[F]railles,
sans rideaux pour y voir plus [E]clair,
[Am]vos loyers pendent aux mu[F]railles
que l‘homme fait payer si [E]cher.

Au refrain

[Am]Jamais un triste plan de [F]guerre
n‘a rassemblé votre con[E]seil,
[Am]et vous ne vous attroupez [F]guère
que pour salu-er le so[E]leil.

Au refrain

[Am]Levés avec l‘aube le[F]vée,
montant vers Dieu dans sa lu[E]eur,
[Am]au voisin de votre cou[F]vée
vous n‘allez pas chanter mal[E]heur.

Refrain
[Am]Peuple d‘en haut, joyeux mys[Dm]tère,
[F]donnez votre exemple à la [E]terre,
[Am]vous qui suivez la même [Dm]loi,
[F]vous qui chantez le même [E]roi !

[Am]Dans vos luttes d‘amour sans [F]larmes,
musici-ens toujours d‘ac[E]cord,
[Am]vous rendez seulement les_[F]armes
à qui chantera le plus [E]fort !

Au refrain

[Am]Si vos nids dans nos pay[F]sages
sont menacés par les cha[E]sseurs,
[Am]vous allez loger aux nu[F]ages,
plus libres que vos oppr[E]esseurs !

Au refrain

[Am]D‘une divine sépul[F]ture
honorant vos frêles dé[E]bris,
[Am]orchestre ailé de la na[F]ture,
les cieux vous servent-ils d‘a[E]bris ?

Au refrain

[Am]Car jamais on a vu la [F]trace
de vos corps tombés dans les [E]bois,
[Am]où vous ne laissez que la [F]grâce
d‘un écho rempli de vos [E]voix.

Au refrain

[Am]Ah ! Je sens que je fus co[F]lombe,
en voyant vos ailes s‘ou[E]vrir ;
[Am]et pour vous suivre par la [F]tombe,
j‘ai déjà moins peur de mou[E]rir.

Au refrain