[D]Je me souviens que quand j‘étais mi[E]not
[A]l‘dimanch‘, par[A7]fois, on s‘levait [D]tôt.
On courait jusqu‘à la fo[E]rêt
[A]pour y cuei[A7]llir du mu[D]guet.
[G]Plus tard sur la place du mar[D]ché,
[A]fallait nou[A7]s_entendre cri[D]er :
[G]« 1 franc le brin, [D]trois pour 2 francs,
[E]c‘est pour off[E7]rir à vot‘ ma[A]man ! »[A7]
[D]Dites-moi pourquoi pour ces clo[E]chettes
[A]tant de gens pou[A7]vaient perdre la [D]tête.
Elles sont jolies, certes et sentent [E]bon,
[A]mais y-a pas [A7]d‘quoi s‘prendre le ci[D]tron.
[G]Fallait les voir s‘précipi[D]ter
[A]dès qu‘ils nous entendaient cri[D]er :
[G]« 1 franc le brin, [D]trois pour 2 francs,
[E]c‘est pour off[E7]rir à vot‘ ma[A]man ! »[A7]
[D]Ces blanches clarines bien silen[E]cieuses
[A]mais à l‘o[A7]deur si capi[D]teuse,
m‘ont longtemps mis quèqu‘ sous en [E]poche,
[A]sans pour au[A7]tant faire bam[D]boche.