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717 (24) - Cet amour [Capo 2°] (Adaptations) 14 juil. 2019

✍ Thierry d‘Hulster ♫ MoKo

1979

Arpèges (“picking”)
[Am]Cet amour, comment [G]dire ?
Aux rives d'un sou[E]rire,
à [Am]ses bords je m'é[E]tends,
[E7]et la rime se [Am]crée,
et la tendresse est [E]née
[E7]de son enchante[Am]ment.

Accords battus
[Am]Cet amour, ce po[G]ème,
c’est la joie, c’est la [E]peine,
c’est [Am]la vie qui mur[E]mure
[E7]sur la gamme en som[Am]meil,
ou soudain se ré[E]veille,
[E7]piano sur l’a[Am]zur.

[Am]Cet amour c'est ma [G]source,
étoile sur ma [E]course,
un [Am]pas qui sonne [E]clair,
[E7]c’est un souffle, une [Am]voix
qui apaise mes é[E]mois,
[E7]c’est chaleur de la [Am]terre.

[Am]Cet amour étoi[G]lé,
le grand ciel de l'é[E]té,
paix [Am]de la nuit qui [E]vient,
[E7]un soleil qui s’ins[Am]crit
aux lambeaux las et [E]gris
[E7]que l’orage a é[Am]treints.

[Am]Cet amour c'est la [G]main
qui me mène à de[E]main,
et [Am]sculpte‘ un chant d’es[E]poir
[E7]dans les grands marbres [Am]froids
de mes vieux désar[E]rois,
[E7]carillon sur le [Am]soir.

[Am]Cet amour c'est si[G]lence
sur le temps qui s’é[E]lance
ou [Am]s’arrête, et s’é[E]tonne,
[E7]c’est le vers qui se [Am]fige,
horizon où vol[E]tigent
[E7]les litanies d’au[Am]tomne.

[Am]Cet amour c’est l’é[G]cume
qui naît du vent, des [E]brumes
et [Am]s’élance, puis re[E]flue,

[E7]puis revient au ri[Am]vage
caresser le vi[E]sage
[E7]des heures éper[Am]dues.

[Am]Cet amour c’est cla[G]meur
qui renie la [E]peur,
l’ac[Am]te de foi ul[E]time
[E7]où s’affirme la [Am]joie
dans un “je crois en [E]toi”
[E7]vidé d’humeurs di[Am]vines.

[Am]Cet amour c’est tem[G]pête,
l’orage qui s’en[E]tête,
bu[Am]te sur les ré[E]cifs
[E7]où la lame écu[Am]mante,
en tourment, bouillon[E]nante,
[E7]s’acharne aux portes [Am]d’Ys.

[Am]Cet amour c’est l’é[G]
qui fait chanter les [E]blés,
blon[Am]deur de la sai[E]son,
[E7]c’est le vent qui ca[Am]resse
les longs matins d’i[E]vresse,
[E7]les aubes à foi[Am]son.

[Am]Cet amour c’est la [G]braise,
fleur de feu qui a[E]paise
aux [Am]portes des vil[E]lages,
[E7]et la campagne [Am]vit
de ces yeux de la [E]nuit,
[E7]un doux et long mes[Am]sage.

[Am]Cet amour c’est lu[G]mière,
ferveur de la pri[E]ère
[Am]les âmes s’é[E]panchent,
[E7]c’est le recoin ul[Am]time
dans le pli de la [E]rime,
[E7]au creux de la nuit [Am]blanche.

[Am]Mon amour c’est un [G]rire,
plus que je ne puis [E]dire,
quel[Am]ques vers, un tou[E]jours,
[E7]un miroir, une [Am]porte,
un écho qui lui [E]porte
[E7]un reflet de l’a[Am]mour.