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702 (24) - B.H.T. [Capo 2°] (Portraits) 5 mai 2019

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À mes potes Bernard Vaccari, Hervé Kerzerho et Thierry Tichit du trio bigouden “Gueules de boas”
photo Fañch Hémery

[Am]Ça fait bien des_années qu‘on é[E]cume les [E7]scènes,
qu‘on nous entend chanter par[Am]tout.
Et vous, cher public, en bon [E]petits mé[E7]cènes,
nous gratifiez de quelques [Am]sous.

Mai[F]s_il faut reconnaître qu‘on prend [C]bien du plaisir
à [G]laisser la musique trans[Am]porter nos cœurs
et [F]s’il arrive souvent que nos [C]corps transpirent
c’est [G]toujours, avec vous, des_ins[Am]tants de bonheur.

Refrain
Cha[F]cun, dans ce trio, appor[C]te son écot
et [G]tout cela se met en os[Am]mose.
Si [F]ça s‘construit souvent autour [C]de l‘apéro
ce [G]n‘est pas toujours aussi [E]rose.

[Am]Mais quand on vous retrouve, si nom[E]breux_et con[E7]tents,
au fond d‘vos yeux, ce rayon d‘so[Am]leil
qui brille dans nos musiques et les [E]mots de nos [E7]chants,
c‘est toujours une joie sans pa[Am]reille.

Ça [F]paye, et au centuple, toutes ces_[C]heures d’effort
d‘ré[G]pèt‘, de doutes, d‘essais_et de [Am]composition,
qui [F]nous pousse à reprendre, en[C]core et encore,
jus[G]qu‘à friser la perfec[Am]tion.

Au refrain

[Am]On vous emmène aussi vers des_[E]endroits su[E7]blimes
du Pérou au Cabo Ver[Am]de
et si certains_endroits sont choi[E]sis pour la [E7]rime
ça demeure de belles desti[Am]nées.

Si [F]“les chants désespérés”, comme le [C]poète l‘a dit,
“sont [G]toujours les plus beaux”, ils ne [Am]sont pas très gais.
A[F]lors les habillons de nos [C]p‘tites facéties
dont [G]aucun d‘entre nous n‘manque de [Am]faire les frais.

Au refrain

[Am]L‘important, au final, c‘est cette [E]franche ami[E7]tié
née de tou-tes ces ren[Am]contres,
celle qui lie notre groupe et qui [E]vous fait rê[E7]ver,
que votre fidélité dé[Am]montre.

Et [F]tous ces bouts-rimés, ces re[C]frains, ces rengaines
qui [G]susci-tent_en vous toute [Am]cett’allégresse,
nous [F]rappellent ces temps où nous [C]contions fredaine
[G]les mots s’unissaient à nos [Am]tendres caresses.

Refrain final
Cha[F]cun, dans ce trio, appor[C]te son écot
et [G]tout cela se met en os[Am]mose.
Comme [F]ça s‘construit souvent autour [C]de l‘apéro
ça [G]nous met la vie en [E]rose.