[C]Avril dessinait ta bouche frémi[G]ssante,
luisante de la caresse de ta langue fur[C]tive,
écrin où s’accoudaient, d’émail étince[G]lantes,
[F]des perles_enchâ[C]ssées sous [G]tes lèvres la[C]scives.
Le soleil du ma[F]tin s’étirait sur ton [C]sein,
étendant ses ray[G]ons jusqu’à ton ventre [C]blanc.
La mousse éclabou[F]ssée de tes poils pu[C]biens
exhalait les par[G]fums du suc des a[C]mants.
[C7]Je n’aspirais_à [F]rien, sinon te contem[C]pler,
le souffle hal’tant_en[G7]core de [G]l’émoi du plai[C]sir,
[C7]qui donné et re[F]çu, plus qu’à satié[C]té,
murmurait ses a[G7]dieux au[G]x_ondes du dé[C]sir.
[C F C G C]
[C]Nos regards embués des vapeurs de l’a[G]mour
suppliaient une trêve sans grande convic[C]tion.
Quand nos cœurs attachaient ces nœuds qui, tour à [G]tour,
[F]liaient nos_âmes_à de[C]main avec-[G]que dévo[C]tion.
Chaque mot susu[F]rré, tout empreint de fer[C]veur,
nous était la pro[G]messe d’un regain d’appé[C]tit